Déviation

Pour l'instant, je préfère continuer à scruter l'horizon...
Pour voir quelque chose venir....

Comment devenir une héroïne romanesque en 10 leçons

Telle que vous ne me voyez pas, chers amis, je suis actuellement perdue –encore, dixit Petit Mari- dans une grande saga romanesque, alors même que ma PAL, non contente d’avoir envahi ma table de chevet, le dessous du lit et une chaise, s’entasse actuellement par terre, défiant toute notion de nettoyage, de poussière, voire de rangement.

La faute en revient à ce swap, et plus particulièrement à Tina, l’une de mes généreuses swappeuses. Cette téméraire et bien intentionnée personne m’a envoyé Le Chardon et le Tartan, tome 1.

Autant vous dire, chers amis, que j’entame actuellement le tome 10, tout en jetant un œil discret sur les suivants, au mépris de tout suspens, de toute logique, et même, c’est un comble, de tout plaisir de lecture.

Est-ce une tare, je n'en sais fichtre rien, mais en tout cas, je suis saga-addict et heureuse de l'être.

D'ailleurs, au fil des années, de mes lectures et de mes engouements, j’ai pu déceler certains traits immuables communs à toutes ces têtes d’affiche. Aujourd’hui donc, à vous qui rêvez d’une autre vie, je me propose donc de donner les 10 commandements de l’héroïne romanesque. Ma mémoire ayant ses limites, je me baserai sur 3 sagas en particulier : Les Enfants de la terre De J Auel, Angélique de A et S Golon, et Le Chardon et le Tartan de D Gabaldon. Ceci dit, si vous avez d’autres références, n’hésitez pas ( !). Pour les personnes qui n’auraient pas lu ces livres et qui souhaiteraient conserver le mystère, rassurez-vous, je ne pense pas avoir spoilé quoi que ce soit. Si ce n’était pas le cas, signalez-le !

1 Belle tu seras : En effet, pas de Ugly Betty chez les héroïnes. Toutes, dès leur plus jeune âge, se distinguent par leur singulière beauté, qui suivant leur entourage, éveille la jalousie (Angélique), l’admiration, (Toutes) ou l’incompréhension due à des critères de beauté alternatifs (Ayla)

2 Indépendante tu seras : Ces héroïnes, de multiples façons, ne peuvent envisager d’agir de façon conforme à leur milieu ou même à leur époque. Ayla veut absolument apprendre à chasser, ce qui est tabou dans Le Clan, Angélique fomente une cabale contre Monsieur, frère du roi, Claire jure comme un charretier et va jusqu’à être prise pour une sorcière.

3 Mariée de force tu seras : Ayla, la moins gâtée du lot, subit les assauts de Broud, l’affreux fils du chef. Angélique, pour sauver sa famille, doit accepter le mariage avec le boiteux et défiguré Joffrey, Claire, pour éviter d’être prise pour une espionne, doit épouser un écossais plus jeune qu’elle et sans le sou, Jamie.

4 Une bonne amante (Voire une accro au sexe) tu seras : Ayla, après avoir découvert le plaisir dans les bras de Jondalar, se livre au fil des livres à toutes sortes d’activités torrides, souvent en plein air, d’ailleurs. Angélique, initiée à l’amour par Joffrey de Peyrac, connaît ensuite toutes sortes d’amants qui enrichissent considérablement sa palette d’expression corporelle. Claire, après avoir initié son jeune époux, manifeste ouvertement et à tout propos son appétit de sexe en général, et de Jamie en particulier.

5 Mère dévouée tu seras : Ayla préfère laisser Durc, son fils à sa sœur plutôt que de l’exposer à sa vie de bannie. Néanmoins, elle pense toujours à lui. Angélique va jusqu’à se vendre pour Florimond et Cantor, ses deux premiers enfants. Claire quitte Jamie pour sauvegarder sa grossesse et la future Brianna.

6 Imprudente, voire téméraire, tu seras. Angélique refuse de se soumettre au roi et devient la Révoltée du Poitou. Claire sauve au péril de sa vie son mari d’une prison et des griffes de l’horrible Jonathan Randall, Ayla ne cesse de se rebeller contre le Clan, fait ami-amie avec un Lion des Cavernes et apprivoise des chevaux.

7 Convoitée tu seras : Ayla ayant échappé à l’ignoble Broud, est convoitée au fil des livres par la grande majorité des hommes qu’elle rencontre. Il faut avouer que cette grande blonde aux yeux bleus gris et à l’accent exotique a de quoi faire rêver. Angélique, une belle blonde aux yeux verts, fait tourner les têtes depuis sa prime jeunesse. De Nicolas, son ami de jeunesse, jusqu’à Desgrez, l’Eliott Ness du XVIIème siècle, en passant par tous les pirates, bandits, marchands et hommes d’église qu’elle peut croiser, ils sont tous sous son charme. Y compris, et surtout le roi Louis XIV. Le seul dont elle ne voudra pas d’ailleurs, la dame n’étant pas par ailleurs très farouche. Je constate néanmoins, navrée, que Claire Beauchamp ne plait qu’à Jamie, sans doute parce qu’elle est châtain, et frisée. Comme moi. Enfin, bref, je m’égare…

8 Les plantes et leurs vertus tu connaîtras : Ayla est élevée par une guérisseuse. Elle développe ensuite ses propres connaissances et soigne même un cardiaque à la digitaline. Claire est d’abord infirmière, puis chirurgien. Elle passe son temps à soigner, panser ou recoudre toutes sortes de gens, et surtout son beau mari qui a l’art de se mettre dans de fâcheuses situations. Angélique, une fois arrivée en Amérique, durant les longs hivernages, se met à soigner tout le monde, en venant même à copiner avec les Iroquois pour une recette médicinale de plus.

9 Propre et hygiéniste tu seras : Ayla se lave quasiment tous les jours, au moins les parties stratégiques, même en hiver. Elle n’hésite jamais devant un bon bain en rivière, alors même qu’elle vit à l’époque glaciaire. Plus douillette, Angélique, à la Cour des Miracles, se fait apporter tous les jours une grande cuve d’eau chaude. Enfin Claire est très sensible à la puanteur des autres et enseigne à toute sa belle-famille comment se laver les dents.

10 Une voyageuse tu seras. Partant de Sibérie, Ayla traverse toute l’actuelle Russie, et toute l'Europe de l'Est pour se retrouver en Dordogne (Le tout à pied ou à cheval), Angélique navigue en Méditerranée, parcourt le désert en Afrique du Nord, puis émigre en Amérique du Nord qu’elle parcourt en tous sens (Bateau, cheval, chameau, tout lui est bon…) Claire voyage à travers le temps, mais aussi en Ecosse, en France, aux Antilles et en Amérique (Suivant les époques, en bateau, en avion, à cheval et à pied).

Sous des dehors romantiques, romanesques et romancées, l’héroïne de saga s’avère donc être une vraie super-woman amoureuse, mère, belle et rebelle, intelligente et passionnée. Une femme parfaite. Irréelle sans doute mais pas soumise. Une femme libre. Voilà pourquoi plus tard, j'initierai ma petite fille à cette grande passion : Les sagas.

Une fille de la plaine

Ah chers amis, j’ai bien du mal à revenir de vacances. Et pourtant, je vous prie de croire que ça n’est pas la qualité de mon ski qui me fait dévaler les pentes de la non-activité bloguesque. Moi, ça serait plutôt « chasse-neige, chasse-neige ».
Je suis d’une constance désespérante en matière de glisse : Nulle et sujette au vertige. Pour tout dire, ma fille de 8 ans skie déjà mieux que moi. (Mais elle, elle n’a pas le vertige, donc c’est mort comme comparaison !) (Non mais, c’est pas une gamine de 8 ans qui va m’en imposer) (Ah, on me signale que mon fils de 6 ans, qui lui a le vertige sera très prochainement meilleur que sa mère) (Oui mais en même temps, s’il tombe, c’est de moins haut) (Comment ça, ça n’a rien a voir ?) (Ayé, j’ai gagné le championnat du monde de la parenthèse).

Néanmoins, tous les ans, c’est avec joie que je me plonge dans les aléas de la location d'hiver en station alpine, même si un conjoint fou de glisse m’empêche de réserver dans les petites stations famiiales riches en pistes faciles dont je rêve.

Et comme tous les ans, je suis ravie de voir la montagne.

Tous les ans, la petite famille crie de joie devant les premières cimes enneigées à l’horizon. Et croyez-moi elle crie longtemps, étant donné le temps qu’on passe dans les bouchons. En même temps, ça occupe. Mais si « on » m’avait laissé m’arrêter chez ma blogamie, ç’eût été mieux ! Mais « on » n’avait peur de ne pas pouvoir aller chercher ses skis le jour-même. Et « on » avait peur de ne pas trouver tout de suite l’emplacement de sa location. Pourtant soigneusement sélectionnée in situ l’année précédente par sa douce et dévouée moitié. (Au moins 2 mots ne sont pas exacts dans cette expression, saurez-vous retrouver lesquels ?)

Bref, après moult tracasseries conjugales et angoisses féminines devant l’éventualité de devoir mettre des chaînes ET gravir une montagne en voiture avec une famille composée notamment de 3 victimes du mal des transports, nous voici arrivés.

Panorama magnifique, air vif, ciel bleu, soleil resplendissant.

Et déjà depuis quelques heures un curieux sentiment.

Pour beaucoup de monde, la montagne représente la liberté et la beauté.

Pour moi la montagne est source d’étouffement et d’inhospitalité.

Où que se porte mon regard, il est bloqué dans sa fuite vers l’horizon. Moi la fille des vastes plaines du Nord, la petite-fille des marais de Camargue, je n’ai plus d’échappée belle.

Partout, les montagnes me bouchent l’horizon.

Mon regard s’étrique. Je ne trouve d’échappatoire qu’en regardant vers le ciel. Ce qui ne va pas sans quelques problèmes les jours de neige.

Quand arrive la fin de semaine, quand nous repartons, au fur et à mesure que les montagnes s’éloignent, ma respiration s’allège, le poids sur mes épaules se lève. (Oui, même dans les bouchons).

Je crois que je suis définitivement une fille des plaines. La montagne, je la préfère théorique.

Ou alors je suis pathologiquement claustro !

Néanmoins, dès le mois de septembre, c’est avec grande joie que je rechercherai notre prochain lieu de vacances !

A ce propos, si quelqu’un peut me suggérer une station assez haute, avec des noires MAIS AUSSI avec des vertes, et amie des enfants, je lui vouerai une reconnaissance éternelle !

Plein soleil

Je pars me mettre au frais.
J'espère qu'il y aura du soleil, quand même...
Allons, vous ne me voyez pas, là-bas, juste sous le petit point ???

Lettre ouverte

Chers amis, par la présente, je vous demanderai d’avoir une pensée émue (ou perplexe selon votre sensibilité à la cause animale) pour la personne qui est arrivée ici grâce à la requête « furoncle rat ».

Madame, Mademoiselle, Monsieur ou Mondamoiseau, j’ignore totalement si votre animal de compagnie a des furoncles ou si comme moi, vous avez subi la fréquentation d’un être humain malheureusement pourvu d’une face de rat et dont la personne s’agrémentait de furoncles gracieusement parsemés, mais vous avez dû être bien déçu en arrivant ici.

De la même manière, je salue la personne qui s’est retrouvée ici grâce à la requête « pat à bois » qui me laisse totalement perplexe tant sur sa signification première que sur les raisons de votre arrivée ici, à moins que vous ne vouliez parler de pâte à bois auquel cas je ne peux vous exposer que mon incompétence totale en la matière.

En revanche, à la personne soucieuse de son apparence qui est arrivée ici grâce à la requête « comment porter casquette », je peux apporter une réponse succincte, mais qui résume bien la situation : Crânement.

Pour conclure, force est de remarquer qu’ici l’amour fait loi, étant donné le nombre de requêtes ayant pour thème la St Valentin qui ont ici amené des gens à qui, j’espère, les cadeaux que j’ai reçu pour le swap auront ouvert des horizons !

Mon royaume pour un livre


Alan Bennet La Reine des lectrices Ed Denoel



L'autre jour, chers amis, furetant au hasard dans ma librairie préférée, je tombais nez à nez avec ce livre, qui autant par son itre que par sa couverture, éveilla ma curiosité. Un feuilletage rapide me parut prometteur de joies de l'humour saugrenu, et La Reine fit son entrée chez moi.


Ce petit livre (172 pages) met donc en scène la Reine d'Angleterre, qui fatiguée de parcourir la terre, découvre, par la grâce d'une promenade au fond du jardin, l'existence du bibliobus.



Par un engrenage fatal, qui fera sourire tous les lecteurs/lectrices depuis longtemps convertis (Encore que le lecturus omnivorus semble développer ce goût de manière innée, dès 2 ou 3 ans, apparemment), la Reine, ayant découvert avec certaines souffrances initiatiques les bonheurs sans pareil de l'évasion par l'écrit, sombre à corps perdu dans la lecture.


La Reine tombe ainsi amoureuse des oeuvres de Dickens, Thakeray ou des soeurs Brontë, reste imperméable à Austen dont les subtiles distinctions de classe lui échappent forcément, et déteste Harry Potter !


Peu à peu, elle néglige ses devoirs, inquiète son entourage qui s'ingénie de mille façons à lui faire oublier la lecture, considérée comme subversive, mais découvre les autres, les sentiments, la vie.



Il ne s'agit pas d'un grand livre, chers amis, mais assurément d'un livre distrayant, qui m'a arraché un certain nombre de fous-rires (Mon entourage à moi est habitué, vaccciné, résigné...) et dont j'ai trouvé, qu'avec une petite note irrévérencieuse, voire subversive, il dépeignait admirablement la passion de la lecture et de ce qu'elle apporte à ceux qui en sont non pas les victimes, mais plutôt les heureux gardiens.


J'ai découvert au moment d'écrire ce post, que de nombreux bloggeurs littéraires avaient lu cet ouvrage : Les avis d'Amanda, Cathulu, Cuné, Emeraude, Yspadadden, Clarabel, Lou .


Un livre léger pour une après-midi chez le coiffeur ou un voyage en train. Ne le ratez pas chers amis !

A sooooooo happy sweet swap Valentine !

Si nous nous reportons, chers amis, à des temps immémoriaux, ou presque, à l'année dernière donc, ou plusieurs d'entre vous m'ont connue sous d'autres cieux et un autre nom, j'avais participé avec joie et félicité à mon tout premier swap, intitulé "Noir c'est noir". J'avais été très gâtée, tant gustativement que culturellement parlant, par Delphine et j'avais eu l'occasion de découvrir ce monument de la culture du New Jersey, aka Stéphanie Plum (Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est inénarrable, de toute façon, lisez-le !).
Autant vous dire que cette année, je me suis jetée, oui jetée, sur les inscriptions au nouveau swap de Fashion et de Stéphanie, lesquelles avaient cette idée so marvelous & so hot : Le swap St Valentin !
Et là, l'ensemble des swapeuses, sans parler des malheureuses organisatrices auxquelles excel a joué un bien vilain tour, vont me haïr :

J'ai reçu deux colis ! Oui oui, deux colis.

Moi qui suis malchanceuse au dernier degré, sans parler d'un mari unaniment surnommé dans sa famille "Le chat noir", sans parler non plus de la présence sous mon toit d'un réel chat de couleur noire, je viens d'avoir Noël, St Valentin et mon anniversaire (Oui c'est en février, mais je ne vous en dirais pas plus) en même temps.

Toutes mes réserves de chance sont épuisées pour les 20 prochaines années je pense !

Conséquemment, j'ai longtemps hésité, ne voulant surtout blesser personne, sur l'ordre dans lequel j'allais vous dévoiler la substantifique moelle de ces deux paquets de rêve.

Et finalement, comme l'ordre alaphabétique et l'ordre chronologique correspondaient, sans parler de la menotte innocente de mon fiston qui a tiré un papier dans le chapeau (Oui, je suis une fille consciencieuse), voilà donc les cadeaux de la fille la plus vernie du mois !


°°°°°°°°°°°°°
Le premier de mes colis est arrivé un jeudi. Les aléas de la vie étant ce qu'ils sont, par exemple le rechargement de l'APN ou encore ma mémoire (Ou donc ai-je rangé ce &àç(-)' chargeur, punaise) je n'ai pas pu ouvrir mon colis avant dimanche matin, rendez-vous compte ainsi de mon état de fébrilité avancé, chers amis !


Un colis très bien emballé, qui plus est, je grilllais !


Et enfin, oh joie, oh délice, oh bonheur, les cadeaux !


Devant mes yeux esbaudis chers amis, se sont pressés :


-Une carte très gentille de ma swappeuse, Alice,

- Une saga québecoise de Marie Laberge Le Goût du Bonheur, Gabrielle. C'est le 1er tome, il est énorme (J'ADORE les gros gros gros bouquins à lire au coin du feu l'hiver ou dans un transat l'été), j'en suis à la moitié et autant vous dire que les tomes suivants sont déjà dans ma LAL ! Alice en a fait une alléchante critique ici

- Un soooo hot livre de Laura Kasishke A moi pour toujours, à lire au lit évidemment, que j'essaie de NE PAS commencer avant d'avoir fini le précédent, sinon, je vais devenir invivable pour mon maheureux entourage ! (J'ADORE les livres sexy et refléchis à la fois et en plus, il parait qu'y figure un vampire) Livre dont vous pourrez lire une critique par ma swappeuse herself ici !

- un DVD "Voyage à deux" avec Audrey Hepburn et Albert Finney qui comble l'amoureuse du Hollywood des années 50 que je suis ! (J'ADORE... bref, vous avez compris !)

- des hot chocolats noirs, au poivre blanc & cardamone, et aux baies roses (Miam)

- un magnifique "thé des amants", dans une superbe boite, tout un programme : thé noir, pomme, amande, cannelle, vanille, gingembre.. bref, tous les parfums que j'aime

- des moules en glaçons en forme de coeur, avec la flèche au milieu, qui peut servir ensuite de mélangeur, so cute !

- un stylo-ange rose, avec des plumes,un coeur et des ailes qui bougent. Ma fille a été aimablement prévenue que tout emprunt ferait l'objet d'une sanction sévère, d'ailleurs (Privée de HSM)

- un badge avec un coeur rouge, que j'ai d'ores et déjà arboré au bureau avec un succès foudroyant

- des marques-pages assortis pour ne pas perdre le fil !

Bref, que vous dire, je suis trop gâtée, tout me plait, tout est à mon goût !


MERCI ALICE



Et puis, le mercredi suivant, oh joie, oh délice, oh bonheur, un deuxième colis arrivait.


Tout de jaune vêtu, il me disait, " c'est Tina qui m'envoie "Ouvre-moi !" "N'attends pas".




A l'intérieur, un charmant jeu de piste, que je vais vous narrer, et dont voici un aperçu.



1 Créer une ambiance suave Avec de jolis bâtonnets d'encens dont les parfumes thé vert et noix de coco ont déjà brûlé sur mon support perso, car j'adore l'encens, chers amis...

2 Douce et tamisée, avec une bougie à l'ambre que je vais bien sûr utiliser ce soir pour mon dîner avec mon cher et tendre, évidemment

3 et 4 Pour partager un moment...Doux , chaud et tendre, avec de magnifiques mugs peints et décorés à la main dans les couleurs que j'aime j'aime j'aime.

5 Suave et nerveux Un magnifique thé vert de l'himalaya. Je suis une amoureuse du thé, et une fervente des aliments naturels donc me voilà heureuse.

6 Et pimenté.. Avec un grand grand grand chocolat au piment d'espelette, dont je rêvais depuis longtemps. Retenez-moi ou je fais un malheur !

7 Et rêver à un pas prince pas si charmant mais tellement beau Wutherings Heights avec Juliette Binoche et Rhalph Fiennes han, je meurs J'ADORE Les Hauts de Hurlevent (Et Heathcliff) (Et Ralph Fiennes ) (Bon je suis aux anges, vous avez remarqué ?)


8 Est-ce toujours un rêve Diana Galbadon Le Chardon et le Tartan La porte de pierre Autant vous dire que j'ai sauté en l'air et crié de joie, au grand amusement de ma fille, depuis le temps que ce classique du romanesque était dans ma LAL !

9 Ou est-ce un voyage exotique Gabriel Garcia Marquez L'amour au temps du choléra. Alors là, j'en suis restée pantelante. depuis le temps que je rêve de le lire... Je frôle l'hystérie chers amis, tout est tellement à mon goût...



MERCI TINA


J'arrête ce post au bord de la pâmoison, les yeux et la tête dans les étoiles, dans les livres, dans les films (Et la bouche dans le chocolat, hum)...


Et pour me faire-peut-être- pardonner, très bientôt dans ce modeste petit coin de province, un petit jeu auquel je vais réflechir, pour gagner quelque chose, réservé aux organisatrices et les swappeuses de la St Valentin... (Les autres, ne craignez rien, je vais penser à vous aussi...)


En attendant, à vous tou(te)s, seul(e)s ou en couple, je souhaite une très très bonne St Valentin, et beaucoup d'amour pour l'année qui vient

Midinette attitude de mère en fille

Voyez-vous, chers amis, la provinciale bon teint qui n’a pas envie de se débattre dans la neige, le dimanche, se livre à de multiples activités. Et, une fois qu’elle a réussi à sortir de sa cuisine, elle est navrée de voir que la prunelle de ses yeux, sa progéniture adorée, si on la laisse faire, est bien capable de passer son après-midi à jouer à la console de jeux.

Pour qui est, comme toute mère, munie d’une fonction « auto-culpabilisation » intégrée (avec toutes les mises à jour, mieux qu’un anti-virus), cette perspective est pour le moins navrante.

Or donc, la provinciale passe donc un certain temps (Voire un temps certain) à se livrer à toutes sortes d’activités ludiques passionnantes avec ses enfants : Dessin, peinture, pâte à modeler, reproduction d’une chorégraphie de Lorie, jeux de société, lecture d’une histoire...

Satisfaite d’avoir ainsi, ainsi que monsieur sonmari, sauvé sa descendance de l’esclavagisation des nouvelles technologies tout en passant d’agréables moment avec ycelle (A la vérité, monsieur monmari a refusé tout net d’effectuer la chorégraphie loriesque, en revanche, il ne s’est pas privé de commentaires plus ou moins flatteurs), elle se trouve dans de bonnes dispositions pour répondre favorablement à la demande de sa fille, quand celle-ci demande en fin d'après-midi à visionner le précieux DVD acheté par elle grâce au sponsoring grand-parental communément appelé « étrennes ».

Comme la provinciale a du travail (prévoir AU MOINS 1 ou 2 menus pour la semaine) elle consent même à poser son admirable ( !) séant sur le fauteuil voisin de celui-ci de la douce enfant.

Elle note néanmoins que les deux mâles de la maison, le père et le fils donc, sous prétexte d’un niveau de jeu d’arcade que le petit garçon n’arrive pas à franchir, ont fui le salon à l’énoncé de l’œuvre cinématographique prévue.






High School Musical.


Et là, la mère dévouée fait plusieurs constatations.

- Ce film est vraiment niais.
- Ces acteurs sont vraiment niais.
- Cette histoire est vraiment niaise.
- Leurs chorégraphies sont tout de même franchement plus réussies que celle qu’elle a précédemment tenté d’exécuter (Oui, c’est le mot adéquat) avec la chair de sa chair.
- Ce jeune acteur a décidemment de beaux yeux
- C’est entraînant tout de même ces chansons. Tarte à la crème, mais entraînant.
- C’est drôle, mais cette histoire me rappelle quelque chose...

Attendez voir.

Deux jeunes gens se rencontrent inopinément sur leur lieu de vacances et découvrent l’amour (Chanson). De retour au lycée (Chanson), la jeune fille se trouve brutalement projetée (Chanson) dans le même établissement que son chéri de l’été (Chanson). Hélas, tout les sépare. (Chanson). Ils sont tristes. (Chanson) Finalement, l’Amour finira par triompher. (Chanson).


Ah ben oui, ça me rappelle vraiment quelque chose….


(Rappelez-moi d’éviter de lancer imprudemment des remarques sarcastiques à ma fille, j’ai acheté il y a quelques mois un journal TV uniquement pour POSSEDER -enfin- ce chef d’œuvre…)

Comment porter le chapeau

Chers amis, aujourd’hui, de retour après une très vilaine grippe, m'ayant condamnée durant 1 semaine à essayer de décider, grâce à une relecture asidue, duquel est le plus sexy, Ranger ou Morelli, je vais vous entretenir d’un sujet d’une importance cruciale pour une provinciale.

Et attention, je ne vous parle pas de la « vraie/fausse provinciale » de grande ville qui, joie pour elle, dispose d’un vaste choix de boutiques de mode, mais bien de la provinciale de base, celle de la petite ville ou de la campagne (Oui, horreur) (Oui, je plaisante), qui dispose dans le meilleur des cas d’un accès à 3 ou 4 boutiques de grandes chaînes type p*mkie ou k*okaï, plus 2 magasins grandes tailles et un chapelier spécialisé dans la casquette en tweed et le bibi pour mère-de-la-mariée.

Et c’est là que les choses se corsent. Car une provinciale comme moi, pour bourgeoise et rangée qu’elle soit, a parfois des passions inavouables. Ainsi, j’adore porter le chapeau. Enfin, depuis mon adolescence, j’adore porter quelque chose sur la tête.

C’est ainsi qu’à 17 ans, je me promenais crânement dans les rues de C*, 30 000 habitants, coiffée d’une casquette en velours noir… sous les quolibets pas forcément flatteurs de mes con-génères. Et pourtant, j’ai retrouvé des photos, elle m’allait vraiment très bien cette casquette, et cette année-là, on en voyait dans tous les magasines. Mais l’ado de province moyen des années 80 avait du mal à accepter la mode autre que jean/sweat/basket. Ajoutez à cela que mon amour des livres, du latin et des poètes allemands ne me rendait pas forcément populaire dans mon lycée, et vous aurez une vague idée du cauchemar absolu que représente pour moi mon adolescence ! Néanmoins, un petit côté provocateur bien enfoui, voire même un esprit de contradiction bien ancré, m’a fait persister dans le port de la casquette durant out l’hiver. A noter d’ailleurs que j’ai porté à nouveau ce couvre-chef lors de mon entrée en fac, dans cette grande ville ch’ti de L. et ce sans aucune remarque de qui que ce soit.

Après quelques années de travail dans une ville de la côte où le vent ne s’arrête jamais, j’ai perdu l’habitude de me couvrir la tête, ma casquette fétiche s’étant envolée, un jour de grande marée.

Et puis, il y a quelques années, le côté « fashion victim » s’est réveillé en moi, lors d’un samedi « shopping » à Paris. Devant moi, des avalanches de chapeaux, bibis, casquettes, bonnets, cloches, feutres… s’étalaient devant mes yeux hagards. J’ai ainsi fait l’acquisition d’un chapeau en velours prune et d’une nouvelle casquette en velours noir (Il y a quelque choses entre moi et les casquettes noires, ça ne se discute pas, c’est comme ça !).

Le lundi suivant, j’enfonçais donc crânement (Je sais, je sais, je n’ai pas pu résister…mais c’est lundi et je suis encore un peu balade…) mon chapeau sur mon occiput et partis au travail.

…et rien n’avait changé…

… sauf la manière de l’exprimer…

Le provincial de base, donc, se contente de chuchoter, de se pousser du coude, de se retourner et de retenir ostensiblement un fou-rire…

J’ai vérifié ces différentes attitudes avec les deux galurins sus-mentionnés, avec d’autres casquettes, avec un vrai béret basque rouge pétant, avec un magnifique chapeau noir, avec des maxi-bonnets… mais avec une nuance…

Alors que l’année dernière j’amenais la marmaille à l’école dûment couverte, je sentis quelques regards envieux…

En 2 semaines, nous étions une dizaine à arborer nos préférences, aidées par la mode de la casquette en tweed ayant pénétré avec retard jusqu’à la bonne ville de A. , 40 000 habitants.

Je me pose quand même des questions sur moi-même, puisque du jour où j’ai vu d’autres personnes arborer ce type de coiffure, je n’ai plus mis la mienne, mais d’autres plus originaux.

Cette année, les -10 à -12° ayant régné un moment dans ma douce et riante contrée, le maxi-bonnet en laine s’est bien porté chez certaines jeunes (Oui, enfin, jeunes, de mon âge, quoi !) femmes, pour la plus grande joie de nos oreilles transies.

Il semble donc que le chapeau se démocratise…

A mon avis, ils sont mûrs pour que j’essaie la maxi-capeline cet été…

Et vous, vous aimez porter le chapeau ?

PS Pour moi, le plus sexy, c'est Morelli, évidemment...
PPS Avec une petite touche de Ranger de temps en temps quand même, faut pas être obtuse, non plus...

Nous sommes deux soeurs jumelles !


Jincy Willet Gloire, honneur et mauvais temps 10-18


Voilà un livre qui m’a valu bien des tergiversations, chers amis. Autant le titre et la couverture me paraissaient alléchants et prometteurs, autant la 4ème de couverture refroidissait mes ardeurs. J’ai d’ailleurs fini par craquer et acheter ce livre. (Alors que je ne craque bien évidement JAMAIS pour un livre, chers amis) (Vous m’avez crue, j’espère ?)

L’intrigue tient en quelques mots : Abigail et Dorcas sont jumelles et totalement dissemblables. L’une, Abigail, est en prison, accusée de meurtre, l’autre, Dorcas, bibliothécaire de son état, lit la biographie de sa sœur et à sa manière caustique et ironique, se souvient.


L’un des thèmes principaux de ce livre est bien sûr la dualité de l’être humain, illustrée tout d’abord par le dialogue impossible des 2 sœurs, l’une le corps et l’autre l’esprit. Telles deux faces du même Janus, elle entretiennent un rapport d’amour-haine d’autant plus fort que l’une d’entre elles semble l’ignorer superbement. Dualité également des personnages masculins, en retrait mais sans qui rien n’arriverait jamais : 2 écrivains, 2 aspects aussi détestables l’un que l’autre de la littérature : Un poète obsessionnel et abscons de la géographie féminine intime, universellement admiré-et-incompris et son ami d’université, dont il s’avère être le souffre-douleur, auteur à scandale de biographies trash de stars en tout genre.


La narratrice, grâce à un art maîtrisé des digressions qui finalement n’en sont pas, nous fait en outre profiter des théories réjouissantes de Dorcas sur les vrais et faux yankees, dessinant en filigrane un questionnement proprement américain sur l’identité, au travers d’une écriture fine et délicate, dessinant, par petits aplats de peinture au couteau, le portrait d’une Amérique amère et sclérosée.

Au final, un premier roman bourré d’humour et sans concessions, que je vous recommande chaudement, chers amis, et dont vous pourrez lire un extrait ici. Je n'ai pas trouvé d'autre avis, (Je n'ai pas beaucoup cherché, à vrai dire, hum) mais vous pouvez me les signaler.

Hypocrisie, traditions et petits fours

Attention, post formellement déconseillé aux âmes sensibles, particulièrement en cas de digestion difficile sur foie malmenée par des abus réveillonesques .…

Avez-vous remarqué ?

Depuis quelques jours, elle est revenue…

La phrase qui tue.

"Bonne année et bonne santé, la santé surtout. C'est le plus important, hein"

La phrase sincère, aux termes choisis, pas du tout convenue, pas du tout attendue, prononcée et entendue dans l’amour du prochain le plus parfait…

Certes, chers amis, je sais à quel point il est difficile d’être original dans ce genre de circonstances. Et aussi, que la santé est la condition sine qua non d’une vie convenable. Je me fends personnellement d’un sobre « Meilleurs vœux » accompagné d’un sourire, qui ne m’engage pas à grand-chose et permet à mon interlocuteur de choisir lui-même sur quel élément de sa vie il est nécessaire que se portent ces vœux.

Mais cette phrase, en 2 jours de labeur au sein de notre glorieuse administration, j'ai dû l'entendre, au bas mot 50 fois, dite à moi, dite à d'autres, et SURTOUT dite au téléphone à ses interlocuteurs par ma collègue la plus proche.

Au secours.

Je déteste les 15 premiers jours de janvier.

En général, je m'arrange pour ne pas trop errer dans les couloirs... Mais la nature a tout de même quelques exigences... Sans parler des réunions et autres joyeusetés de la vie de bureau.

Il s'avère que j'ai beaucoup de mal à être hypocrite. En général, je porte mes dégoûts et mes antipathies peints sur le visage.

Alors l'idée de devoir bisouiller 2 voire 4 fois les joues de personnes dont la plupart me sont au mieux indifférentes me dégoûte un peu.

Et puis, le mail fatal est arrivé cet après-midi.
" M. le Grand Manitou Supérieur vous invite à la cérémonie (sic) des vœux, mardi 13 à 16H".

Arghhhh

LES VŒUX DU DIRECTEUR

Speechs aussi inintéressants qu'obligatoires, (Heureusement brefs, le Directeur n'aime pas les vœux non plus).
Verres de cocktail de jus de fruits. (Je travaille dans un " groupe " où le Règlement Intérieur interdit " l'introduction de boissons alcoolisées dans les locaux du service ") (On sait rire dans la Fonction Publique Française !!)

Petits fours et hypocrisie.

Bonne année, bonne santé léchons-nous le museau, y'a d'la joie.

Je n'aime pas embrasser les gens que je connais à peine. Surtout ceux qui EN PLUS vous tiennent l'épaule. (Comme ça, tu ne peux plus te sauver hinhinhin)

Mais il y a pire.

Il y a quelques années, j'avais un collègue.

En fait, un adjoint.

Qui puait.

D'ailleurs, en famille, nous le surnommions, " Le puant ".

Et croyez-moi, il y avait de quoi.

Précaution oratoire : Tout ce qui va suivre est RIGOUREUSEMENT EXACT. Je n'ai exagéré aucune réalité pour vous amuser (ou vous dégoûter). C'est la vérité pure, mes collègues et moi-même avons beaucoup souffert. Sans rire.

Or donc, ce monsieur, appelons-le Pedro, ne se lavait JAMAIS. S'était-il déjà lavé dans sa vie, j'en doute. Imaginez un petit homme très très maigre, très laid (Il n'y était pour rien, mais en plus il ressemblait à un rat, le pauvre), la bouche pleine de moignons de dents noires, le visage blanc, avec 2 furoncles, dont un dans le cou qui éclatait régulièrement. (La seule peur de sa voisine de bureau était que la chose éclate au travail). Etant donné les endroits où il se grattait, d'autres furoncles devaient parsemer son anatomie à des endroits stratégiques (Oui, à cet endroit là, oui).

Il avait 2 costumes, datant des années 70, vu l'allure du col et la largeur des bas de pantalons. Un gris foncé, un gris clair. Des pulls de la même époque, et les chemises assorties. Le tout devait être rarement lavé, et nous faisait vérifier de visu la véracité d'une expression : " Jaune devant, marron derrière ". En plus, il augmentait régulièrement le trou de la couche d'ozone.... C'était atroce.

Nous avons tout, absolument TOUT essayé pour essayer de lui faire découvrir les joies pures de l’hygiène et du savon, sans parler du déodorant…


Mais pourquoi je vous parle de Pedro alors que j'en étais aux vœux de bonne année ?


Parce que tous les ans, il fallait y passer.

La bise.

C'était une hantise pour toutes. Les collègues masculins rigolaient. Les joues collaient. On était dangereusement proche du furoncle.

Les stratégies d'évitement ne fonctionnaient pas, Si tu y échappais un jour, tu n'y échapperai pas le lendemain.

D'où, le 2 janvier, présence obligatoire dans mon sac d’un kit d’hygiène de base en milieu hostile (serviette, gant, savon, crème…). « Bonne année, Pedro ».. et hop aux toilettes pour un récurage complet. (Pour le serrement de mains journalier, les boites de lingettes pour bébé sont très efficaces aussi).

C'est sans doute à cause de lui que je n'aime pas les vœux.

Je ne peux pas m'empêcher de me demander.

Et celui-là, il s'est lavé ?



Très bientôt dans ce blog, des lectures passionnantes, des bonnes résolutions et les résultats d’un dur labeur anti-dépression hivernale
 

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