Armistead Maupin Chroniques de San Francisco Editions 10/18
Chers amis, voici un livre que je voulais lire depuis trèèèès longtemps. Et puis, allez savoir pourquoi, à chaque fois que je l’avais en main, je le reposais. Peur d’être déçue. Oui, j’avais construit tout un imaginaire sur ce livre, que grosso modo, je voyais comme un hymne à la liberté en pays gay dans les années 70…
.. Et puis, cette petite phrase, de Caroline la ronde, m’a fait changer d’avis. Mon raisonnement, assez tordu j’en conviens, a été de me dire que si elle avait été désappointée par ce dernier opus, c’était parce que les précédents étaient formidables, et que donc, il fallait que je les lise.
J’ai donc acheté ce premier tome des chroniques de San Francisco pleine d’appréhension, et j’y ai passé la soirée (Vous aussi, vous aimez lire « d’une traite », même si cela implique des horaires de type 1 ou 2 heures du matin ?).
Une soirée heureuse et belle. Parce que les Chroniques sont exactement ce que je pensais, et qu’elles sont plus que ça. Armistead Maupin nous décrit des personnages attachants, très réels, et qui, loin des romans ou de la romance, vivent et ressentent de simples émotions humaines, ambiguës ou inacceptables parfois, à demi-mot.
Michael, Mary-Ann, Mona et Brian sont tous les locataires de la maison du 28, Barbary Lane, celle d’une logeuse mystérieuse et magnifique au nom improbable de Anna Madrigal. Leurs vies, leurs amours leurs emmerdes comme dirait le vieux Charles s’entremêlent, se croisent, nous offrent toutes sortes de coïncidences fortuites ou parfois difficiles à croire, mais sont d’une vérité et d’une sensibilité rare. Mary-Ann m’a beaucoup rappelé la jeune Appollonia de 21 ans qui sortait de la fac, commençait à travailler et ne savait rien de la vie…
L’écriture est faite de très courts textes de 3 ou 4 pages, slon un procédé narratif très "américain", je trouve. Ce découpage qui m’a fait dire aux premières pages « Chouette, je pourrais arrêter quand je voudrais, sans m’y perdre » (Oui, chers amis, je ne supporte pas d’arrêter un livre au beau milieu d’un chapitre, cet acte contre-nature de lecturus interruptus provoque chez moi une IN SUP POR TA BLE sensation de manque), mais ce découpage, qui en réalité, m’a fait dire en cette soirée bénie (Ou maudite, selon ma moitié incommodée par une lampe de chevet obstinément allumée) Allez, encore une scène, la dernière, rien qu’une…enfin, bref, une magnifique démonstration de lectrice compulsive que je n’avais plus connue depuis Stéphanie Plum !!
Bref, chers amis, une lecture que je vous recommande passionnément, une tardive découverte de ma part que vous pourrez trouver dans toutes les bibliothèques, une œuvre attachante qui ne vous quittera pas facilement.
A l’heure actuelle, je termine le tome 2 (Oui, j’avais sommeil, je me suis arrêtée) et la seule chose que je peux vous en dire, c’est que beaucoup de fils s’y dénouent et qu’il est 10 fois mieux que le premier.
Et puis aussi, quelques éléments ici.
Chers amis, voici un livre que je voulais lire depuis trèèèès longtemps. Et puis, allez savoir pourquoi, à chaque fois que je l’avais en main, je le reposais. Peur d’être déçue. Oui, j’avais construit tout un imaginaire sur ce livre, que grosso modo, je voyais comme un hymne à la liberté en pays gay dans les années 70…
.. Et puis, cette petite phrase, de Caroline la ronde, m’a fait changer d’avis. Mon raisonnement, assez tordu j’en conviens, a été de me dire que si elle avait été désappointée par ce dernier opus, c’était parce que les précédents étaient formidables, et que donc, il fallait que je les lise.
J’ai donc acheté ce premier tome des chroniques de San Francisco pleine d’appréhension, et j’y ai passé la soirée (Vous aussi, vous aimez lire « d’une traite », même si cela implique des horaires de type 1 ou 2 heures du matin ?).
Une soirée heureuse et belle. Parce que les Chroniques sont exactement ce que je pensais, et qu’elles sont plus que ça. Armistead Maupin nous décrit des personnages attachants, très réels, et qui, loin des romans ou de la romance, vivent et ressentent de simples émotions humaines, ambiguës ou inacceptables parfois, à demi-mot.
Michael, Mary-Ann, Mona et Brian sont tous les locataires de la maison du 28, Barbary Lane, celle d’une logeuse mystérieuse et magnifique au nom improbable de Anna Madrigal. Leurs vies, leurs amours leurs emmerdes comme dirait le vieux Charles s’entremêlent, se croisent, nous offrent toutes sortes de coïncidences fortuites ou parfois difficiles à croire, mais sont d’une vérité et d’une sensibilité rare. Mary-Ann m’a beaucoup rappelé la jeune Appollonia de 21 ans qui sortait de la fac, commençait à travailler et ne savait rien de la vie…
L’écriture est faite de très courts textes de 3 ou 4 pages, slon un procédé narratif très "américain", je trouve. Ce découpage qui m’a fait dire aux premières pages « Chouette, je pourrais arrêter quand je voudrais, sans m’y perdre » (Oui, chers amis, je ne supporte pas d’arrêter un livre au beau milieu d’un chapitre, cet acte contre-nature de lecturus interruptus provoque chez moi une IN SUP POR TA BLE sensation de manque), mais ce découpage, qui en réalité, m’a fait dire en cette soirée bénie (Ou maudite, selon ma moitié incommodée par une lampe de chevet obstinément allumée) Allez, encore une scène, la dernière, rien qu’une…enfin, bref, une magnifique démonstration de lectrice compulsive que je n’avais plus connue depuis Stéphanie Plum !!
Bref, chers amis, une lecture que je vous recommande passionnément, une tardive découverte de ma part que vous pourrez trouver dans toutes les bibliothèques, une œuvre attachante qui ne vous quittera pas facilement.
A l’heure actuelle, je termine le tome 2 (Oui, j’avais sommeil, je me suis arrêtée) et la seule chose que je peux vous en dire, c’est que beaucoup de fils s’y dénouent et qu’il est 10 fois mieux que le premier.
Et puis aussi, quelques éléments ici.